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Lutter contre la lombalgie

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2 : c’est la place occupée par le mal de dos dans les motifs de consultations médicales

1 : la place de la lombalgie dans les causes invalidantes avant l’âge de 45 ans

A l’image de 80% des Français, vous avez souffert au moins une fois dans votre vie d’un mal de dos. Rien d’étonnant, lorsque l’on sait que le dos est sollicité en moyenne 1500 fois par jour ! Une articulation très complexe qui sollicite d’ailleurs des structures anatomiques diverses à l’image des vertèbres, des disques, des muscles, des ligaments, des tendons, mais aussi des nerfs. Et, c’est l’atteinte de l’un ou de plusieurs de ces éléments qui engendre alors une lombalgie. Gros plan sur le mal de dos, le fameux tour de rein dont vous souffrez et surtout les traitements appropriés.

Les solutions douces pour soulager, prévenir les douleurs

Se munir d’un tapis « champ de fleurs »

Communément appelé tapis d’acupuncture, le tapis « champ de fleurs » est recouvert de picots sous forme de fleurs de lotus pointues. Une fois que vous vous allongez dessus, le tapis exerce une pression intense et simultanée sur tout votre dos. Cela stimule alors le corps et libère les toxines, mais surtout, facilite la sécrétion d’endomorphine, active la circulation sanguine ce qui détend les muscles, relaxe votre corps et réduit vos douleurs. Tel le tapis d’Aladin qui lui permet de voler, ce tapis vous offre une sensation de bien-être tout simplement. De quoi, apaiser sa lombalgie naturellement, seulement en s’allongeant dessus.

Adopter l’orthèse

Il vous est possible de porter une orthèse – ceinture lombaire, corset par exemple – qui vous permet alors de mettre au repos le rachis lombaire. Cela atténue les douleurs tout en limitant l’amplitude des mouvements, réduisant alors les mouvements nuisibles pour votre dos. L’immobilisation permet aussi de prévenir le mal de dos en la portant si vous jardinez, si vous portez des cartons ou vos courses par exemple.

Faire du sport

Il est un fait indéniable que les tensions musculaires, les contractures sont des facteurs aggravants de douleur. De ce fait, rien de tel que de tonifier votre posture, muscler votre dos grâce à des exercices spécifiques. Pour cela, il existe des mouvements à faire – l’application gratuite « activ’dos » de l’Assurance Maladie est une possibilité parmi tant d’autres – pour lutter contre le tassement, mais aussi pour détendre votre dos. Et, contrairement à la légende urbaine, la position allongée dans le lit n’est pas idéale. La dernière campagne de l’Assurance Maladie tend d’ailleurs à mettre en avant le contraire. En effet, rien de tel que la pratique d’une activité physique régulière pour réduire le mal de dos. Bien entendu, il convient de vous rapprocher de votre médecin traitant pour trouver l’activité sportive la plus adaptée et au besoin vous prescrire des médicaments pour atténuer la douleur. Le yoga, le Taï Chi, la natation font partie du top 3 des sports praticables par tous.

Bien entendu, l’adoption d’une bonne hygiène de vie est essentielle. Bien dormir en optant pour une literie de qualité et les bonnes postures, manger de manière saine, équilibrée et variée, mais aussi adopter les bons gestes et postures dans sa vie quotidienne sont autant de pistes complémentaires qui aident à réduire, à prévenir le mal de dos. Sans oublier qu’il vous est toujours possible de solliciter votre employeur pour bénéficier d’outils de travail ergonomiques.

Les ennemis de votre mobilité

Tout d’abord, les douleurs peuvent se localiser à des niveaux différents de la colonne vertébrale. Cette dernière étant en effet composée de 24 vertèbres – 7 au niveau cervical, 12 au niveau dorsal ou thoracique et 5 au niveau des lombaires – auxquels s’ajoutent les vertèbres dites « soudées » que sont le sacrum et le coccyx. Le mal de dos peut alors toucher toute ou partie de cette colonne. On distingue d’ailleurs trois types de mal de dos.

Le mal de dos d’origine ostéoarticulaire

Au carrefour de nombreuses contraintes et forces – pression, poids, cisaillement notamment – vos articulations lombaires sont les plus susceptibles de pâtir en cas de surcharge pondérale, de port de charges, mais aussi de mauvaises positions notamment. Bien entendu, leur usure ne fait suite qu’à la répétition de mouvements répétés et inadaptés. Une usure chronique qui détruit progressivement les cartilages entre les articulations, qui favorise l’arthrose et à un stade avancé au rétrécissement du canal rachidien. En général, les douleurs induites se ressentent plutôt la nuit ou en cas d’immobilité prolongée. Ce sont ces raideurs que vous ressentez en particulier dès le chant du coq, cette sensation de membres engourdis ou encore les « décharges électriques ».

En parallèle, les maladies osseuses – comme l’ostéoporose, la spondylarthrite ankylosante, la maladie de Scheuermann notamment – combinées ou non aux déformations de la colonne – spondylolisthésis, scoliose, cyphose, spina bifida en particulier diminuent la densité osseuse et viennent alors aggraver le mal de dos. La ménopause, la pratique d’une activité sportive de manière intensive, la prise prolongée de corticoïdes, mais aussi l’anorexie mentale sont autant de facteurs aggravants. Autant d’origines possibles à l’origine de douleurs dorsales chroniques.

Le mal de dos d’origine névralgique

Vous pouvez également souffrir de douleurs d’origine nerveuse, signes d’un « pincement » ou d’une « compression » due à une hernie discale ou une excroissance arthrosique. Dans ce cas, vous ressentez alors une douleur persistante sous forme de «barre», de « décharge électrique » suite à l’irritation ou à la compression d’un nerf.

Le mal de dos d’origine musculaire

Le fameux « tour de rein », « lumbago » qui survient alors brusquement après fait un faux mouvement caractérisé alors par une douleur subite, intense et surtout paralysante. Il s’agit alors de l’inflammation de muscles, de ligaments qui jouxtent la colonne vertébrale.